LE PRESCOLAIRE EN ALGERIE

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*Entre l'éducation et l'enseignement

L'école ne sait plus où donner de la tête

L'école est le fondement de toute société. Pour cette raison, toutes les nations soucieuses de leur devenir accordent une grande importance à l'école et à l'éducation. Outre sa fonction pédagogique, elle doit accomplir aussi son rôle éducatif. Dans le cas de l'école algérienne, ce rôle demeure très difficile à définir à cause des mutations et des chamboulements qu'elle ne cesse de vivre depuis plusieurs années. Ce qui s'est traduit par l'apparition de phénomènes qui ne devraient pas avoir leur place dans une structure éducative : violence verbale et physique entre les élèves et parfois envers les enseignants, manque de discipline, consommation de tabac et de drogue à l'intérieur des établissements et bien d'autres vices et comportements négatifs. C'est la réputation de l'école algérienne qui en prend un sérieux coup. Qui est responsable de cette situation ? L'encadrement, les parents d'élèves ou la société en général ? Une question qui mérite réflexion…

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RENTREE SCOLAIRE SANS STRESS

Votre enfant a passé plus de deux mois à s'amuser, à vivre à son propre rythme et à faire pratiquement ce qu'il voulait. Retrouver les contraintes de l'école ne l'emballe pas forcément…

Aussi, pour passer ce petit cap difficile, il aura besoin que vous soyez un peu plus disponible que d'habitude et que vous l'entouriez de toute votre affection.

Voici 10 conseils pour une rentrée sans stress.

 

1/ Habituez-le à de nouveaux horaires : après les grasses matinées et les soirées estivales, votre enfant a besoin de retrouver un nouveau rythme. Quelques jours avant la rentrée, avancez son heure du coucher et celle de son lever. Idéalement, l'heure du coucher ne doit pas excéder 21 heures, quitte à autoriser une demi-heure de lecture au lit.

 

2/ Préparez-le psychologiquement. Dans les jours qui précèdent le jour J, parlez-lui de l'école. Expliquez-lui pourquoi il y va et quels avantages il va en tirer. Votre argumentaire devra s'adapter au caractère et à l'âge de votre enfant : il va retrouver ses camarades et s'en faire de nouveaux, découvrir de nouvelles activités, apprendre des choses qui vont l'aider à grandir…

 

3/ Rassurez-le. Il est angoissé, et lorsque vous lui parlez de la rentrée, il pleurniche : "Non, je ne veux pas y aller !" Rien de plus normal. Dites-lui que vous comprenez ses angoisses car il va changer de maîtresse, de classe… et qu'à son âge vous aviez vous aussi quelques appréhensions les jours de rentrée, mais que vous vous êtes fait de nombreux amis. Expliquez-lui qu'en cas de difficultés, vous serez à ses côtés pour l'aider à les surmonter.

 

4/ Préparez-le à être autonome: surtout chez le tout-petit, le manque d'autonomie peut créer un véritable stress. Pour le lui éviter, apprenez-lui à se déshabiller et à se rhabiller tout seul. Pour l'aider, identifiez ses vêtements avec des étiquettes cousues portant son nom ou un sigle qu'il pourra reconnaître facilement. De plus, cela évitera les confusions fréquentes car il n'est pas rare que deux enfants portent un vêtement identique.

 

5/ Veillez à procéder aux vérifications médicales habituelles : vision, audition, dents, vaccinations. C'est important pour son avenir votre enfant, car il est fréquent qu'un enfant devienne un "mauvais élève" uniquement à cause d'une mauvaise vue ou d'une audition défaillante. Comment bien apprendre si on ne voit pas bien ou si on n'entend pas correctement ce que dit la maîtresse ?

 

6/ Si votre enfant rentre à la maternelle, ou s'il change d'école (passage en 6ème, déménagement…), n'attendez pas le jour J pour lui présenter sa nouvelle école. Rien de plus angoissant qu'un lieu sans repère dans lequel il se sentira perdu. Pour le familiariser avec l'endroit, faites plusieurs fois le trajet avec lui tout en lui expliquant où se trouvent la cour, les classes, le préau… S'il existe des "journées portes ouvertes", emmenez-le visiter l'école, cela l'aidera à se créer de nouveaux repères et avoir confiance en lui le jour de la rentrée.

 

7/ Achetez-lui des livres sur l'école et en particulier sur la rentrée. Les enfants adorent s'identifier aux "héros" de ces ouvrages éducatifs. En plus, ces histoires les rassurent et leur permettent de voir que les autres aussi sont angoissés ou pleurent le jour J. D'autant que ça se termine toujours bien !

 

8/ Préparez-lui un petit sac ou un cartable avec ses affaires personnelles (vêtements de rechange pour les plus petits, carte de transport si nécessaire…). Glissez-y aussi un objet qu'il affectionne particulièrement (un doudou, des images qu'il collectionne, un jouet… ). Cela le rassurera d'emmener une petit morceau de son environnement habituel avec lui.

 

9/ Le jour J, réveillez-vous suffisamment tôt pour éviter d'être trop "speed". Il faut qu'il ait le temps de bien se réveiller et de prendre un bon petit déjeuner. S'il n'a pas d'appétit car il est angoissé, n'insistez pas, mais préparez-lui un encas (sandwich au fromage, barre aux céréales, fruits…) que vous glisserez dans son cartable.

 

10/ Emmenez-le vous-même à l'école. Si vous en avez la possibilité (et s'il en a envie ! !), accompagnez votre enfant jusqu'à sa classe. Si vous ne pouvez pas l'accompagner, ne culpabilisez pas mais expliquez-lui bien les choses et essayez de vous libérer plus tôt le soir pour qu'il puisse vous raconter sa première journée d'école !


Rentrée scolaire 2008-2009 : 430.000 enfants inscrits en préscolaire

   LEURS CHIFFRES..    ??????????

Destiné aux enfants âgés de 5 ans, l'enseignement préparatoire touchera durant l'année scolaire 2008-2009 plus de 430.000 enfants âgés de 5 ans.-----------------
Destiné aux enfants âgés de 5 ans, l'enseignement préparatoire touchera durant l'année scolaire 2008-2009 plus de 430.000 enfants âgés de 5 ans. Ce genre d'enseignement spécialisé qui prend en charge l'éveil scolaire des petits enfants suppose un certain nombre de moyens nouveaux, à savoir un équipement spécifique, ce qui a poussé le gouvernement à dégager une enveloppe de plus de 62 milliards de centimes, qui seront dispatchés entre les différentes wilayas du pays afin de répondre à cette importante demande qui favorise l'épanouissement mental et physique de l'enfant et l'acquisition de comportements et d'attitudes socialement positives pour sa préparation, à l'entrée au cycle élémentaire.
D'ailleurs les recherches récentes soulignent l'importance de la petite enfance dans la configuration du cerveau humain et dans la formation des facultés, ce qui démontre l'intérêt particulier de développer l'enseignement préscolaire.
La pré-scolarisation des enfants de quatre à cinq ans est inscrite comme étape essentielle dans l'enseignement de base. Ainsi, l'enseignement préscolaire est devenu officiel et sera obligatoire dans 2 ou 3 ans.

A la rentrée prochaine, ce genre d'enseignement touchera 70% de l'effectif global des élèves inscrits en préscolaire qui seront regroupés à raison de 20 élèves par classe.
Cette rentrée sera caractérisée par un surplus de 19.000 salles de classe et de 39.000 enseignants du fait de l'élimination de la 6e année fondamentale et de la généralisation totale de la réforme du système éducatif à travers tous les cycles d'enseignement.
La généralisation du préparatoire dans trois ans, poussera les responsables du secteur à créer un autre cycle d'enseignement à savoir le préscolaire avec la prise en charge de l'enfant dès l'âge de 4 ans, puis dès l'âge de 3 ans.
Aujourd'hui le taux de prise en charge des enfants au niveau du préscolaire au niveau des écoles publiques avoisine les 30%.
Afin de bien mener à terme ce genre d'enseignement, des sessions de formation sur l'enseignement préparatoire au profit des inspecteurs de l'éducation et des enseignants du cycle préparatoire ont eu lieu au niveau des différentes directions d'éducation des 48 wilayas du pays. Pour les responsables du secteur, il y a lieu de se préparer à cette formation préparatoire qui favorise l'épanouissement des enfants et développe leur pratique du langage à travers des situations de communication induites par les activités proposées et le jeu, de les initier aux premiers éléments de lecture, d'écriture et de calcul à travers des activités attrayantes et des jeux appropriés.
Des manuels scolaires destinés aux élèves inscrits en préparatoire ont été conçus et produit par l'ONPS. L'objectif visé est de socialiser les enfants avec leur nouveau milieu, de permettre leur épanouissement à travers des activités corporelles, de développer en eux une certaine autonomie et de les préparer au cycle primaire avec un apprentissage préliminaire.
L'élaboration des programmes destinés aux élèves de préscolaire est prise en charge par la commission nationale des programmes. Ces programmes sont basés, d'une manière générale, sur l'éducation civique et islamique, musique et dessin.
L'objectif de l'enseignement pré-scolaire est de créer un environnement favorable au jeu et à l'apprentissage qui propose à l'enfant des activités intéressantes et lui donne la possibilité de se développer sur tous les plans en compagnie d'autres enfants. La participation des parents à l'organisation de l'enseignement pré-scolaire est aussi jugée souhaitable.
Les grandes orientations du programme de l'enseignement pré-scolaire se fondent, selon les responsables concernés, sur le respect de l'individualité de l'enfant et sur l'importance de l'apprentissage actif et du travail en équipe. Le programme enseigné ne partage pas l'enseignement en matières distinctes ou en heures de cours ; il comporte cependant différents objectifs et centres d'intérêt qui sont : le langage et la communication, les notions mathématiques, le langage et l'interaction, la morale, la religion, la nature et l'environnement, la santé, le développement physique et moteur ainsi que l'art et la culture.
L'enseignement préscolaire s'appuie sur les connaissances, compétences et expériences propres à l'enfant. Il repose sur le jeu et sur une approche positive de la vie. Les méthodes utilisées et les activités proposées doivent autant que possible être variées pour éviter la monotonie. Les modes de travail qui habituent l'enfant à travailler en équipe sont très importants au point de vue éducatif. L'autre aspect primordial est le soutien accordé à l'initiative personnelle de l'enfant et sa consolidation tout au long des activités programmées.
L'enseignement préscolaire ne donne pas lieu à une notation officielle. Toutefois le développement de l'enfant est suivi attentivement. Une attention particulière est accordée à la maturité scolaire, autrement dit à la façon dont la vie affective de l'enfant ainsi que ses compétences sociales et cognitives se sont développées

 

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France

 

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Programmes du primaire et de maternelle

Boris Horvat AFP/Archives¦
Le ministre de l'Education Xavier Darcos en visite
dans une école primaire le 7 avril 2008 à Marseille

C'est aujourd'hui vendredi le début des vacances en primaire et maternelle, pas la fin de la mobilisation. Le collectif nantais à l'origine de la Nuit des écoles prévient sur son site: il n'y aura « pas de vacances pour Darcos ». Pourquoi une telle crispation? 20minutes.fr fait le point sur ce qui pose problème.
Qui a élaboré les programmes?
Si le contenu des programmes semble être le principal motif de colère, les conditions dans lesquelles ils ont été élaborés questionnent aussi parents d'élèves et enseignants. « On ne sait pas qui les a signés. D'habitude, il y a toujours un nom qui leur est associé », avait déclaré à 20minutes.fr une enseignante parisienne quelques jours avant la Nuit des écoles.
«C'est le cabinet de Xavier Darcos qui a élaboré la première mouture», croit savoir un syndicat, suggérant que certaines parties, comme l'enseignement de la morale, auraient été rédigées par l'Elysée. «Sur ce chapitre, on nous a fait comprendre que même l'Education n'avait pas son mot à dire», confie-t-il à 20minutes.fr.
Le ministère avait pourtant publié en février la liste des experts chargés de plancher sur ces programmes. Parmi eux, des membres de l'inspection générale, diverses personnalités et universitaires, dont la collaboration a duré «plusieurs mois».
Un délai jugé trop court par les syndicats, qui se souviennent des travaux «bien plus longs» de la Commission chargée de réformer les programmes du primaire en 2002, et présidée par le médiatique recteur Philippe Joutard. « Un vrai bilan des programmes de 1995 avait été fait », rappelle Stéphanie Valmaggia-Desmaison, déléguée nationale du 1er degré à l'Unsa.
Une réponse politique et idéologique au « pédagogisme » de Lang
Xavier Darcos est parti du constat que 15% des élèves étaient en échec scolaire à l'arrivée en sixième. «Ce chiffre ne peut pas tenir compte de la réforme de 2002, car les enfants arrivés à l'école cette année-là ont aujourd'hui 8 ans et sont donc au mieux en CE2», poursuit Stéphanie Valmaggia-Desmaison.
Le ministère ne se cache pas d'avoir voulu en finir avec les programmes de 2002, œuvre de «Jack Lang et Philippe Joutard, gardiens du temple du «pédagogisme» depuis vingt ans». Par «pédagogisme», entendre «privilégier l'envie d'apprendre de l'enfant avant toute chose». « Nous pensons qu'il faut maîtriser des savoirs de base fondamentaux pour avoir envie d'apprendre. C'est un choix politique », indique-t-on au cabinet du ministre.
C'est justement ce que Gilles Moindrot, secrétaire général du Snuipp, reproche à «ces programmes, qui relèvent davantage d'un choix politique et idéologique que d'une véritable expertise menée auprès des élèves et des enseignants». «Ce n'est pas aux professeurs du primaire de faire les programmes», rétorque-t-on au ministère. Ni même aux experts, avait déclaré Xavier Darcos fin avril, affirmant que leur rédaction incombe d'abord au «politique».
Le ministre avait toutefois fait valoir que la version finale avait été élaborée à partir de 1.100 synthèses réalisées par les inspecteurs après la consultation de 380.000 enseignants en février.
«Certes, certaines remarques ont été prises en compte, notamment en ce qui concerne la grande section de maternelle. Mais la majorité des nombreuses critiques n'ont pas été retenues», déplore Gilles Moindrot.
«Résultat, renchérit Stéphanie Valmaggia-Desmaison, on casse tout ce qui avait été fait avec un large consensus en 2002 et on nous demande d'appliquer des méthodes qui ne marchent plus depuis des années.»
La méthode du ministère pour séduire les parents
«Toute réforme est vécue difficilement, surtout quand elle est d'ampleur», rétorque le ministère. Qui espère finir par séduire les parents en leur distribuant les programmes à la rentrée. Qui «sauront exactement ce que leur enfant est censé apprendre, ce qui n'est pas pour rassurer les enseignants», indique une source proche du dossier. L'annualisation de l'inspection susciterait également des craintes.
Autant de motifs de mécontentement que l'été ne suffira pas à apaiser.

Catherine FOURNIER
20Minutes.fr, éditions du 04/07/2008

- 12h09

 

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Algérie

 

- Le préscolaire généralisé en 2011

Education

600 MILLIARDS LUI ONT ÉTÉ CONSACRÉS
Le préscolaire généralisé en 2011

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a juré que viendra le jour où le préscolaire sera généralisé et exigé à tous les élèves ayant atteint l'âge de trois ans.

« Actuellement applicable à hauteur de 70% à l'échelle nationale, le préscolaire sera généralisé à compter de 2011.» L'annonce a été faite hier, par le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, qui a réuni les directeurs des établissements des 48 wilayas à l'ex-ITE de Ben Aknoun.
De prime abord, M.Benbouzid a précisé qu'après sa généralisation, le préscolaire sera une étape « obligatoire dans le cursus de l'écolier ». Abondant dans ce sens, le ministre a juré par tous les saints que viendra le jour-dans une décennie- où le préscolaire sera généralisé et exigé à tous les élèves ayant atteint l'âge de trois ans. «Le préscolaire est l'école de l'éveil », n'a cessé de répéter le ministre.
« Si les résultats ne sont pas aujourd'hui bons, c'est à cause de l'absence de ce genre d'écoles préparatoires», a fait constater l'orateur. Ces classes préparatoires contiennent 433.000 élèves (sans compter ceux issus des écoles privées). Et d'ajouter: « la scolarisation de nos enfants dans ces écoles est une obligation.»
Afin de leur donner une meilleure valeur, le conférencier a promis qu'un budget de 600 milliards de centimes, intégré dans le cadre de la loi de finances complémentaire, sera alloué à ces écoles pour l'achat de l'immobilier et des équipements.
Cependant, la généralisation de ce palier devait avoir lieu au cours de cette année, si l'on se réfère aux déclarations du même responsable de l'éducation, faites en 2006. Aujourd'hui, la date butoir étant dépassée, le ministre en fixe d'autres, et fait d'autres promesses. S'agissant du cycle primaire, M.Benbouzid a précisé que les résultats de l'examen d'accès au cycle moyen «ont atteint 95% de réussite selon les chiffres que je possède ». Les 5% n'ayant pas pu y accéder, seront suivis individuellement afin que soient déterminées les raisons de leur échec. Satisfait du résultat ou non? Le premier responsable de l'éducation ne veut entendre parler que de 100% de réussite. Quant au manuel scolaire de la 1re année primaire, il sera distribué gratuitement aux 4,2 millions élèves. A cet effet, l'orateur précise qu'un montant de 650 milliards de centimes sera mobilisé pour assurer la totale distribution gratuite de ce manuel. « Le livre est obligatoire », insiste encore le ministre.
Evoquant le cycle moyen, M.Benbouzid s'est félicité, d'abord, des résultats obtenus par les élèves des 410 collèges du pays. « Un taux historique de 68%, le premier depuis l'Indépendance, a été réalisé cette année.» Et d'ajouter, d'autre part, que deux collèges - sans les citer nommément - ont malheureusement réalisé un taux de 0%. Un blâme pour le secteur de l'éducation? M.Benbouzid a qualifié d'ancienne « cette gifle ». « Ce n'est pas nouveau et ce ne sont pas toujours les mêmes établissements qui sont concernés », soulignera-t-il. Y a-t-il des mesures à prendre contre ce «naufrage? » « Une radioscopie minutieuse sera faite dans ces établissements », enchaînera le ministre tout en reconnaissant « l'absentéisme total des enseignants, directeurs et autres responsables ».
Dans le même cycle, le département de l'éducation promet le recrutement de 26.000 enseignants et 970 inspecteurs. « On veut une inspection qualitative», exhorte M.Benbouzid.
Quant à l'examen du Bac, il confirmera la date fixée du 10 juillet pour l'annonce des résultats. Aussi, soulignera-t-il, que «pour les candidats de l'ancien système, ça m'étonnerait qu'il y ait un taux appréciable de réussite. Car les meilleurs sont à l'université ».
M.Benbouzid a également rassuré les 5% des élèves qui se sont trompés dans l'épreuve d'anglais (pour erreur de pagination), en leur promettant un « barème spécifique
». 
Par Fouad IRNATENE

 

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L'Expression, édition du 30 Juin 2008

Algérie - Confectionner une épreuve écrite

# Administrateur | 25/05/2008 | Education

Confectionner une épreuve écrite

Un problème d'ordre pédagogique s'est posé lors d'un examen où un autre professeur a osé proposer à ses étudiants un long sujet. Je rapporte le message tel qu'il a été formulé par les étudiants se posent les questions suivantes : « Souvent, les enseignants proposent des sujets aléatoires sans les résoudre auparavant pour mesurer les difficultés. Ensuite, il y a le problème de temps ; l'enseignant croit que le temps est suffisant pour l'étudiant alors que souvent c'est le contraire. » Les examens écrits sont au moins de trois types.
1- Les examens d'entrée à une école, une université ou un institut spécialisé. L'examen ou le concours d'entrée comporte des épreuves annoncées par des placards publicitaires. Les épreuves durent en général deux heures. Le sujet d'une épreuve doit être élaboré de telle façon qu'un étudiant moyen réussit à avoir sa moyenne. Le sujet doit inclure des exercices ou des problèmes de difficulté croissante. Il doit comporter des questions mêmes très faciles pour pouvoir reconnaître l'étudiant excellent, le bon, l'assez bon, le passable, le médiocre et le faible. Les sujets sont faits sur proposition des enseignants responsables.
2- Les examens pour un recrutement dans une administration Les examinateurs ne savent pas que les épreuves pour un recrutement ne doivent en aucun cas être des sujets déjà proposés dans un examen antérieur. Une fois, la Fonction publique française a dû annuler un concours de recrutement de fonctionnaires auquel 20 000 personnes avaient participé, juste parce qu'un exercice avait déjà été proposé à un examen antérieur dans une région.
3- Les examens de contrôle continu à l'université. Une EMD (épreuve de moyenne durée), éclaire sur la question de savoir si l'étudiant a acquis un minimum de savoir indispensable pour sa réussite future ou pour pouvoir suivre les cours ultérieurs. Elle doit permettre d'apprécier les aptitudes de 2 étudiants à faire l'analyse d'un ensemble de tâches pour aboutir à leur organisation rationnelle. Dans la licence LMD de mathématiques, l'évaluation des étudiants ou contrôle pédagogique consiste, pour chaque module et à la fin de chaque semestre, en une EMD d'une durée d'une heure trente. Une note de participation est attribuée à chaque étudiant. Dans le cas de la non obtention de la moyenne, un autre examen appelé « rattrapage » est organisé au début de chaque rentrée universitaire, au mois de septembre.
L'enseignant n'est plus la « machine à examiner » Des examens de type QCM, sigle de questionnaire à choix multiples, questionnaire d'examen proposant pour chaque question posée, plusieurs réponses entre lesquelles il s'agit de choisir la bonne, sont encore d'usage dans les sciences médicales. Ce type d'examen s'est avéré non adéquat. Si la question comporte respectivement deux, trois ou quatre réponses, un étudiant qui n'a jamais étudié le module a respectivement 50%, 33% ou 20% de chances de répondre correctement. Faute de temps, les épreuves écrites fortuites, sans annonce et dans la discrétion, sont rarement effectuées.
4- Nature d'un sujet d'examen Il peut être confectionné de plusieurs façons. Soit : A- Il est élaboré question par question, exercice par exercice et problème par problème. L'enseignant collecte toutes les questions posées pendant son cours et durant un semestre, auxquelles il n'a pas fourni de réponses ou a juste donné des indications. Elles seront l'objet de son examen. Dans ce cas, une grande disponibilité et compétence de ces enseignants examinateurs sont indispensables. B- Tirés de livres et références non corrigés, ces examens sont en général de qualité, rédigés correctement et ne comportant que rarement des erreurs.
L'enseignant est tenu de faire une précorrection succincte avant de les proposer. Un sujet d'une heure trente doit être corrigé par le professeur en, au maximum, 30 minutes. Si l'enseignant n'arrive pas à faire la correction dans ces temps, c'est que le sujet est trop long. Il doit le revoir et le diminuer en volume. Dans ce cas, les chances de réussite sont données aux étudiants « bosseurs » qui ont fouillé les bibliothèques et ont résolu des problèmes sans indications ou corrections. Beaucoup de problèmes simples s'avèrent insolubles. Que dire d'une équation du type xn + yn = zn ? Elle est diophantienne appelée équation de Fermat. Elle n'a pu être résolue que dernièrement par un ordinateur très puissant. C- L'examen est puisé de livres et de références corrigées, un risque à prendre. Car, un étudiant faible qui peut , par hasard, tomber sur la correction du problème donné peut récolter une très bonne note. Sa faiblesse se reflétera dès lors sur sa première année du cursus pédagogique. D- Des parties de sujets similaires (un exercice ou quelques questions d'un problème par exemple), qui ont été posées lors d'examens antérieurs de contrôle continu dans l'établissement, sont rarement proposées à un concours d'entrée. Mais cela peut exister. C'est une façon de donner un « coup de pouce » aux étudiants de l'établissement où le concours aura lieu. E- Dans certains modules à calcul, de génie civil par exemple, des variantes de sujets peuvent être proposées. Le corps du problème est unique. L'enseignant ne change que les données. Il associe ces données distinctes à chaque étudiant qui doit retrouver ses propres résultats.
Pour ne pas induire l'étudiant en erreur, un enseignant ne doit jamais poser une question dont la réponse est affirmative sous une forme interrogative. Si la réponse à une question est affirmative, la question doit être du type « vérifier, montrer ou démontrer que ». De nos jours et dans nos universités scientifiques, beaucoup d'étudiants n'arrivent même pas à reproduire la correction des exercices traités en cours ou en TD. Devant ce constant amer, les enseignants n'osent plus proposer des sujets de réflexion, car les résultats seront catastrophiques. Avant et dans l'ancien système annuel, on est arrivé à faire pour chaque module dispensé quatre EMD, une synthèse et un rattrapage. Si un enseignant dispense un même module pendant trois ans, et si un examen comporte 2 exercices et 1 problème, il lui faudra 36 exercices et 18 problèmes à proposer à ses étudiants. Dans aucun livre de spécialité on ne trouve ce nombre d'exercices. La médiocrité et la négligence dans la pédagogie vont s'installer dès la 4e année d'enseignement d'un même module. Pour plus d'efficacité, l'enseignant est tenu de changer de module. Par contre, pour le sujet de rattrapage dans un module, un problème d'équité entre les étudiants se pose. Comment peut-on concevoir qu'un étudiant qui a travaillé pendant un semestre, arrive à avoir son module avec juste 10/20 et un autre étudiant en participant à un examen de rattrapage de 1h30 se retrouve avec un 15/20 ; donc, ou le sujet proposé était facile ou l'étudiant avait consulté une correction dans un livre ou un autre document pédagogique. Parfois, devant le nombre effarant des examens de l'ancien système et étant persuadé du niveau faible des étudiants, des enseignants sont piégés et proposent des sujets faciles. Quand les étudiants ont fourni le même travail, une notation est équitable si leur note est identique. Si les étudiants ont fourni des efforts différents, l'équité s'exprime par la notation qui doit être une fonction croissante de l'effort entrepris par l'étudiant. Pour cela, je suggère que les étudiants passant un examen de rattrapage ne doivent être déclarés admis qu'avec une note ne dépassant pas le 11/20. Pour réaliser une équité entre les étudiants qui ont acquis le module par la note du semestre et ceux qui vont l'avoir au rattrapage, certains professeurs proposent des sujets longs ou difficiles qu'on n'arrive pas à résoudre en une 1h30.
L'étudiant n'est tenu d'avoir qu'une moyenne de 10/20 pour être admis. Pédagogiquement parlant, lors d'un rattrapage, un étudiant n'est pas censé résoudre tous les exercices proposés. Par exemple, dans une épreuve de mathématiques avec un problème et deux exercices, il a le choix soit de bien traiter les deux exercices, ou le problème en entier, ou un exercice et un problème. La clarté et la lisibilité étant des qualités très appréciées par l'examinateur. Le professeur le déclare admis sans problème avec 10/20. Pour des modules de spécialité dans la graduation ou de la post-graduation, rien n'empêche qu'un professeur propose lors d'un examen, des « petites questions ouvertes », de sa recherche, des questions qu'il n'a pas encore résolues. Ces questions sont normalement décomptées hors barème, si on est encore animé d'une équité. Je vous cite l'histoire célèbre de Dantzig, le fondateur de la théorie de la programmation linéaire.
Dans les années quarante, ce brillant étudiant est arrivé en retard à un des cours d'optimisation mathématiques. Ce jour là et avant son arrivée, le professeur avait signalé « oralement » que le problème de la programmation linéaire était encore « ouvert ». Le professeur n'avait écrit sur le tableau que l'énoncé du programme linéaire. Dantzig croyait que c'était un « devoir à remettre » dans 8 jours. Quelque temps après, il remet la solution à son professeur stupéfait. Il venait de développer la célèbre méthode du « simplexe ». Les examens écrits sont même remis en question. La notion de transmission de connaissances fait place à celle de construction des connaissances. Là, un autre problème se pose. Nos étudiants seront-ils capables de tenir un discours lors d'un examen « oral » ?

L'auteur est : Maître de conférences, département de mathématiques, université Saâd Dahlab de Blida.
Par Ali Derbala

El Watan - Edition du 25 Mai 2008

Le ministre de l'Education ordonne de ne pas séparer les garçons des filles

Education

Il a considéré qu'une bonne éducation islamique écartera toutes les craintes

Le ministre de l'Education ordonne de ne pas séparer les garçons des filles dans les classes

M. Boubaker Benbouzid a dénoncé, hier, la séparation entre les deux sexes dans les établissements scolaires et durant les séances de sport.
Il a affirmé que ces pratiques ne sont pas acceptées dans son secteur et que l'éducation islamique est une forme d'immunité pour les élèves contre toutes dérives.
M. Benbouzid a déclaré qu'il a dernièrement découvert quelques écoles primaires qui séparent les garçons des filles dans les classes. Ce qui est plus grave est que les enfants des deux sexes sont séparés à l'intérieur des classes, par des barrières qui ressemblent au mur de Berlin, a-t-il indiqué.
Lors de la journée d'information sur la loi d'orientation de l'éducation, le ministre de l'Education est allé jusqu'à qualifier ces pratiques de dangereuses étant donné qu'elles consacrent la discrimination entre les élèves au lieu de l'union.
« Les élèves et depuis leur enfance sont influencés négativement par ces pratiques » . Il a déclaré que le ministère de l'Education a assuré l'enseignement de la matière de l'éducation islamique dans tous les paliers.
Le ministre Ben Bouzid s'est fortement opposé à la séparation entre garçons et filles dans les écoles et a déclaré que
« l'école algérienne est mixte et elle le restera ». « Nous ne sommes pas différents de la Tunisie, du Maroc ou de la Libye, qui ne séparent pas les filles des garçons dans les écoles », a-t-il déclaré.
Par B. Mustapha/ Rubrique Traduction
El Khabar - Edition du 25 Mai 2008

L'université algérienne forme aujourd'hui des candidats au chômage

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L'Université algérienne en butte

 

à de

 

multiples difficultés


Loin de la performance

L'université algérienne forme aujourd'hui des candidats au chômage. En plus de la faiblesse de l'encadrement et la négligence des ressources humaines, l'université souffre de son mode de gestion.

Quel objectif pour les assises nationales de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, dont les travaux ont été ouverts hier à Alger sous le haut patronage du président Bouteflika ? Détermineront-elles le mal profond dont souffre l'université algérienne ? Ces recommandations seront-elles prises en considération pour améliorer la qualité de l'enseignement qui va, de l'avis des observateurs, de mal en pis ? En tout cas, le diagnostic s'impose et les remèdes aussi. Au-delà des chiffres officiels glorifiant les réalisations dans le domaine, les faits sont édifiants. L'université peine à atteindre le niveau requis. Que ce soit sur le plan régional et encore moins sur le plan international, l'université algérienne occupe toujours la queue du classement. La meilleure université algérienne, en l'occurrence celle de Tlemcen, occupe la 39e place sur le plan africain, loin derrière les universités marocaines, tunisiennes, égyptiennes et sénégalaises… Au classement international, la situation est plus grave. Sur un total de 7000 universités classées en 2007, celle de Tlemcen ne réussit qu'une piètre prestation en occupant seulement la 6995e place. Ce n'est pas réjouissant. Cette situation est le résultat des réformes mal pensées ou de leur mauvaise application sur le terrain. Pour certains sociologues, le marasme de l'université algérienne a pour origine la mauvaise application de la réforme introduite en 1971, ayant pour but de garantir l'accès à l'enseignement supérieur à tous les Algériens. Trente-sept ans après, on n'a pas avancé d'un iota.
L'université algérienne forme aujourd'hui des candidats au chômage. Plus de 120 000 diplômés, selon des chiffres officiels, quittent l'université sans avoir les acquis nécessaires leur permettant d'avoir de réelles chances d'insertion dans le monde du travail. Sur ce nombre, seulement 12% réussissent à avoir des postes d'emploi. Ce qui renseigne sur la qualité de l'enseignement et l'absence d'encadrement dans nos universités. Malgré les efforts consentis pour augmenter le nombre d'infrastructures (60 établissements d'enseignement supérieur, dont 27 universités en 2007), le gouvernement n'accorde pas beaucoup d'importance aux ressources humaines. Pour les 1,4 million d'étudiants inscrits en 2007-2008, il n'y a que 27 500 enseignants, dont 15% de rang magistral. Résultat : des amphithéâtres surchargés et un enseignement de très mauvaise qualité. En plus du manque d'encadrement, les étudiants algériens souffrent aussi de mauvaises conditions d'accueil au niveau des cités universitaires (hébergement et restauration), alors que la bourse (900 DA/mois) qui leur a été accordée n'a pas évolué depuis les années 1990. Ce qui est à l'origine des mécontentements et des incidents enregistrés au niveau de plusieurs cités universitaires. La gestion de l'université par l'administration est également, expliquent des sociologues, un des éléments ayant conduit à cette régression. « Le plus grand malheur de l'université lui vient du fait qu'elle n'est pas gérée par des universitaires. L'université ne peut pas fonctionner avec une structure autoritaire, pyramidale, hiérarchique », explique-t-on. « Le nouveau rapport des forces, favorable à l'appareil administratif, fait qu'il y a actuellement un accaparement de la gestion administrative et pédagogique des cursus des étudiants, favorisé par l'importance des flux d'étudiants, la désorganisation et la marginalisation du corps enseignant », ajoute-t-on. A ces problèmes s'ajoute celui de la multiplication des réformes, souvent contestées à la fois par les enseignants et leurs étudiants. Y a-t-il une volonté de redresser la barre ou faut-il boire le calice jusqu'à la lie
?
[ source ]

El Watan - Edition du 20 mai 2008

 

L'université d'Alger interdit la cigarette dans ses facs

# Administrateur | 12/05/2008 | Education

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24/05/2009
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